Gil Deluermoz, mars 2019
Le Parc national des Ecrins disposait depuis 2014 de 2 hyperviseurs VMware ESXI 5.5 hébergés chez un hébergeur externe. Ces 2 machines accueillaient une quinzaine de serveurs linux sous forme de machines virtuelles.
Le choix de fonctionner avec une licence VMware gratuite présentait certaines limitations.
Notamment l’impossibilité de sauvegarder ou de cloner à chaud les VM.
L’outil vSphere (5.5) permettant de gérer l’hyperviseur ne fonctionne que sous windows ;
une difficulté supplémentaire pour notre petite équipe qui a fortement migré ses postes de travail sous Linux.
A l’occasion du renouvellement de ces machines vieillissantes, nous nous sommes posé la question de rester sous ESXI ou de tenter une autre aventure.
Notre petite équipe n'ayant pas beaucoup de temps à consacrer aux serveurs, il fallait une solution éprouvée et nous permettant de remonter les VM existante tel que.
Migrer l’ensemble de notre architecture hébergée n'est pas une mince affaire.
La technologie Proxmox est mûre. Elle est libre (licence AGPLv3) et basée sur l’hyperviseur Linux KVM.
Elle propose également une solution de containers LXC qui était en cours d’évaluation sur nos postes de travail.
Alors pourquoi...
Proxmox propose une interface d'administration claire et complète :
Avant une migration d’une telle ampleur, nous devions évaluer la faisabilité et les différentes possibilités techniques.
Sur le Ouaib, ils disent qu'on peut migrer des disques vmdk (ESXI) vers Proxmox. Super ! Et que c'est plus facile si les VM sont des machines Linux. Parfait !
Sans trop entrer dans le détail, il est rapidement apparu que le point clé se situait au niveau de la performance des disques durs.
En effet les VM écrivent toutes sur le ou les mêmes disques physiques et le nombre d’IOPS peut rapidement devenir un goulet d’étranglement.
Donc SSD ou mieux NVMe.
Il fallait cependant suffisamment d’espace disque pour héberger un nombre important de VM et les disques SSD ou NVMe en offre généralement peu ! Beaucoup de VM veut aussi dire besoin de ressources en mémoire vive suffisantes et des ressources processeurs adaptées. Là où Vmware exige des machines avec une carte RAID (hard RAID), Proxmox peut fonctionner en RAID logiciel (soft RAID).
L'hébergeur propose une installation de Proxmox VE avec ZFS.
ZFS est aussi une technologie mûre et louée par tous ceux qui l’utilisent. Donc pourquoi pas !
Mais attention, ZFS n'est pas un système de fichiers comme les autres ...
Après quelques clics dans le manager de l'hébergeur, la machine est disponible et un mail arrive avec une URL et un mot de passe pour se connecter à l’interface web d’administration.
Ce même mot de passe permet de connecter la machine en SSH.
Quelques clics supplémentaires dans le manager et on active 500Go de backup FTP en NFS (c’est une options comprise avec la location de la machine).
Cet espace monté sur un point de montage de l’hyperviseur
un petit tuto pour faire ça
apparaît dans l’interface web Proxmox et va nous permettre de sauvegarder les VM et certains de leurs contenus.
On peut recevoir un mail en cas d’erreur seulement ou systématiquement.